Génération Z VS CFA

Pour un CFA l’accueil des générations les plus jeunes fait partie intégrante de sa mission. Même si nous travaillons le plus souvent avec des personnes en reconversion, la génération Z déboule dans notre centre de formation avec son lot de fantasmes, d’incompréhension et de conflits.

En ce mois de juillet, avec nos formateurs, nous avons refusé de regarder cette génération si étrange au vieux soixante huitard que nous sommes. Comme quoi, chaque génération a son lot de cliché et de valeurs cardinales.

Nous sommes des pédagogues, notre métier est d’aller vers l’autre, de le comprendre pour mieux répondre à ses besoins pour se former. À travers un travail de recherche et des échanges, nous avons tenté de mieux comprendre cette génération et les impacts sur les apprentissages. La question finale étant que devons nous faire pour mieux répondre à leur besoin.

Le petit travail de recherche chez notre ami américain commun nous a permis d’identifier le schéma que nous vous proposons ci-dessous.

Quelle claque. La théorie de l’activité et des apprentissages mis en application. Car si nous reprenons ces fameuses règles d’or, nous retrouvons la concentration sur l’apprenant, le formateur comme facilitateur et accompagnateur, la mise en action des savoirs à travers des situations concrètes, la métacognition comme moteur de l’amélioration des apprentissages.

Ce schéma est le modèle qui guide la construction des scénarios pédagogique pour E-Formation sans frontière. Nous serions donc prêts à accueillir la génération Z sans difficulté. Nous le sommes sur le fonds, le sommes nous dans les faits au quotidien. Avons-nous suffisamment révolutionné nos pratiques quotidiennes pour prétendre être prêt ?

Nos échanges ont montré que nous avions du chemin à faire. Si la volonté est là, il nous faut encore progresser au quotidien en tant qu’équipe pédagogique. Dans la manière de se positionner auprès de nos apprenants « Z » en tant que formateur. C’est un défi permanent que de se départir de ses vieux démons du « moi formateur ».

Ce travail d’un jour nous montre la difficulté qu’il y a à aller sur le terrain sur l’autre, à faire de l’autre son terrain d’action tout en ne s’oubliant pas soi-même. C’est que la génération Z demande aujourd’hui. Être plus en connexion avec l’autre pour se réaliser plus soi-même.

Quel défi magnifique, quelle perspective extraordinaire pour notre CFA.

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